Les arbres pleurent aussi

Irène Cohen-Janca, auteur pour la jeunesse, est l’invitée de cette émission, consacrée à l’album « les arbres pleurent aussi « publié aux éditions du Rouergue et dont les dessins sont signés Maurizio A C Quarello.

« Moi le marronnier dans le jardin de la maison 263, Canal de l’Empereur, j’ai donné à une jeune fille de 13 ans, captive comme un oiseau en cage, un peu d’espoir et de beauté. A elle qui, dans sa cachette, rêvait de sentir sur son visage l’air glacé, la chaleur du soleil et la morsure du vent, j’ai donné par mes métamorphoses le spectacle des saisons.  »

Sous une forme poétique, Irène Cohen Janca raconte la Shoah aux enfants. Elle  évoque la captivité et la déportation d’Anne Frank à travers les souvenirs du marronnier qu’elle pouvait apercevoir de la lucarne du grenier de l’annexe où elle se cachait avec sa famille et d’autres personnes.  Un marronnier désormais disparu mais dont les pousses ont été plantées dans certains lieux de mémoire notamment aux Etats-Unis, au Canada, et au jardin d’Anne Frank à Paris.

Album publié avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah

Irène Némirovsky, « Il me semble parfois que je suis étrangère »

Olivier Philiponnat, commissaire de l’exposition consacrée à Irène Némirovsky au Mémorial de la Shoah dresse le portrait de cette femme écrivain, au delà du succès posthume de son dernier roman Suite française.
L’émission s’interroge sur les multiples identités d’Irène Némirovsky, russe, juive, française, apatride. Son oeuvre et son destin témoignent, comme peu d’autres,  du désarroi croissant des Juifs et des étrangers dans la France des années 1930.

Emission animée par Perrine Kervran.
Albert Harlingue, 1938
Irène Némirovsky, par Albert Harlingue, 1938, collection IMEC

L’exposition au Mémorial de la Shoah présente la vie et  l’oeuvre d’Irène Némirovsky dans toute sa complexité et révèle son travail acharné jusqu’aux derniers jours de sa vie, à travers un grand nombre d’archives originales jamais présentées au public : l’enregistrement de la voix d’Irène Némirovsky, ses premiers poèmes russes et premiers textes en français, son journal d’écrivain sous l’Occupation, les manuscrits de David Golder et de Suite française

- Voir le site de l’exposition.

- Plus d’information sur le site du Mémorial de la Shoah.