Cette semaine, nous recevons l’historien Dominique Bourel, directeur de recherche au CNRS, pour parler du témoignage de Marie Jalowicz, qui vient de paraître aux éditions Flammarion. Un témoignage exceptionnel, sur le parcours d’une juive berlinoise qui a réussi à se cacher à Berlin et à échapper à la déportation.
Marie Jalowicz et née à Berlin de parents juifs polonais. Elle a vingt ans en juin 1942 quand elle décide de ne plus porter l’étoile jaune et d’errer sans identité, de place en place, au risque d’être hébergée par d’authentiques nazis. Dans un récit tendu à l’extrême, elle raconte comment elle a échappé jusqu’en juin 1945 aux rafles, aux dénonciations, aux violences, au froid et à la faim.
Marie Jalowicz-Simon est l’une des rares personnes connues à avoir choisi de ne pas fuir le régime nazi mais de lui survivre dans la clandestinité. En 1997, l’un de ses deux enfants, Hermann Simon, finit par la convaincre d’enregistrer ses souvenirs. Ce livre, fidèle retranscription de ces 77 cassettes de témoignage, est un document précieux sur les conditions de survie des Juifs cachés en Allemagne. C’est aussi un récit troublant qui révèle la force de caractère de cette jeune fille, sa lucidité politique et sa finesse psychologique.
Ce livre a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
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