Suite à l’annonce par le Président François Hollande de faire entrer Jean Zay au Panthéon, nous rediffusons cette semaine l’émission réalisée avec Hélène Mouchard-Zay, Présidente du Cercil (Centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement du Loiret). Ministre de l’Education nationale et des Beaux-arts sous le Front populaire de Léon Blum, Jean Zay fut la victime de très violentes campagnes antisémites avant d’être assassiné par la Milice, le 20 juin 1944.
Emission animée par Irène Omélianenko.
En octobre 1940, le procès qui condamna Jean Zay à la déportation à vie et à la dégradation militaire fut inique, expéditif et représentatif de la « justice » sous Vichy.
Le livre Souvenirs et Solitude, écrit par Jean Zay pendant son incarcération à la prison de Riom, a été réédité en poche aux éditions Belin.
A l’occasion de la soirée consacrée à Pierre Mendes France le 9 mars 2011 sur France 2, nous recevons Laurent Heynemann, réalisateur du film Accusé Mendes France, et Simone Halbertstadt Harari, productrice de ce film ainsi que du documentaire Juin 1940, le piège du Massilia, réalisé par Virginie Linhart. Deux points de vue complémentaires, qui permettent d’éclairer ce qui s’est joué en 1940.
Emission animée par Perrine Kervran
Accusé Mendes France. Réalisé par Laurent Heynemann.
Printemps 41, un homme se tient debout, face à son destin, devant ses juges : il comparaît devant un tribunal militaire, aux ordres du gouvernement, qui d’avance a décidé de le condamner. Pierre Mendès France, injustement accusé de désertion, va défendre jusqu’au bout son honneur, son nom et plus que tout, les principes républicains auxquels il croit tant. Son procès, à Clermont-Ferrand, le confronte à des mensonges et à des témoins manipulés, un juge d’instruction acquis au gouvernement de Vichy, les coups tordus succèdent aux manoeuvres de déstabilisation.
Juin 1940, le piège du Massilia, réalisé par Virginie Linhart.
Juin 1940. L’armée française est en déroute et le Gouvernement se replie sur Bordeaux. Au sein des instances politiques un débat oppose ceux qui veulent l’armistice avec l’Allemagne à ceux qui veulent poursuivre la guerre aux côtés de l’Angleterre avec laquelle la France est liée par un pacte qui exclut toute paix séparée. Il est finalement décidé que le gouvernement français poursuivra la lutte depuis l’Afrique du Nord, et que seul le maréchal Pétain restera en France : le Parlement sera évacué à bord du Massilia depuis Bordeaux et le Gouvernement rejoindra Perpignan d’où il embarquera pour Alger.
Hélène Mouchard-Zay, Présidente du Cercil (Centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement du Loiret), revient sur le destin de Jean Zay, son père.
Ministre de l’Education nationale et des Beaux-arts sous le Front populaire de Léon Blum, Jean Zay fut la victime de très violentes campagnes antisémites avant d’être assassiné par la Milice, le 20 juin 1944.
Emission animée par Irène Omélianenko.
En octobre 1940, le procès qui condamna Jean Zay à la déportation à vie et à la dégradation militaire fut inique, expéditif et représentatif de la « justice » sous Vichy. Ce procès fera l’objet d’une communication à Blois lors des Rendez-vous de l’histoire qui sont organisés cette année autour du thème « Faire Justice ». Plus d’information (pdf)
Le livre Souvenirs et Solitude, écrit par Jean Zay pendant son incarcération à la prison de Riom, paraîtra prochainement en poche aux éditions Belin.
A l’occasion de la remise des archives de Jean Zay aux Archives nationales, une journée d’étude autour de cette personnalité hors du commun s’est tenue à l’Hôtel de Soubise, le 8 juin 2010.