Les enfants otages de Bergen Belsen

Nous recevons aujourd’hui Teri Wehn Damisch, réalisatrice, pour son film « les enfants otages de Bergen-Belsen« , qui sera présenté en avant-première au Mémorial de la Shoah le 23 mars à 19H30.

Une émission animée par Kristel le Pollotec

enfants_bergen-2Ce documentaire retrace l’histoire des femmes et des enfants de prisonniers de guerre français d’ascendance juive durant la Seconde Guerre mondiale. Bien que protégés par la Convention de Genève, ils furent déportés comme otages en 1944 et enfermés au « camp de l’étoile » à Bergen-Belsen. Ces enfants juifs échapperont à l’extermination.

Face à des images issues d’archives historiques et personnelles, d’anciens déportés témoignent de leur expérience et racontent leur histoire singulière.

Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Avant-première

Jeudi 21 mars 2013, 19h30

Rencontre animée par Katy Hazan, historienne, responsable du service Archives et Histoire de l’OSE.

En présence d’Anna Brandsdorfer, Francine Christophe, Rosette Doncourt, Victor Perahia, Samuel Pintel, Léon Placek, Daniel Régent, Jacques Saurel, Denise Schuhmann et Maurice Zylberstein, témoins, Raymond Riquier, coauteur et Teri Wehn Damisch, réalisatrice.

Mémorial de la Shoah
17, rue Geoffroy-l’Asnier
75004 Paris
Réservation

Lire et relire André Schwarz-Bart

Invitée de cette émission, Francine Kaufmann, Professeur à l’Université Bar Ilan de Tel Aviv, qui a a publié Pour relire le Dernier des justes: Réflexions sur la Shoah (Méridiens-Klincksieck, 1987), et a consacré de nombreux articles à André Schwarz-Bart, notamment sur l’Etoile du Matin, le dernier livre d’André Schwarz-Bart, qui paraît aujourd’hui en édition de poche (Seuil, collection « Points »)

Emission animée par Perrine Kervran

André Schwarz-Bart, on s’en souvient, a connu un succès immense en 1959 lors de la publication de son premier roman, Le dernier des Justes, qui a remporté le prix Goncourt et a été vendu à plus d’un million d’exemplaires. Mais ce livre déclenche de vives polémiques. Même si André Schwarz-Bart est blanchi des accusations portées contre lui, le succès n’est plus au rendez-vous pour ses livres suivants. Blessé, il part s’installer en Guadeloupe auprès de sa femme, Simone, et décide de ne plus publier. Ce livre posthume, qui vient de paraître en poche aux éditions du Seuil, témoigne de ce qu’André Schwarz-Bart n’a jamais cessé d’écrire sur l’histoire des Juifs et de la Shoah, une histoire qui l’a marquée personnellement, ses parents, sa grand-mère, deux de ses frères et soeurs ayant été assassinés à Auschwitz-Birkenau. L’incapacité d’André Schwarz-Bart à finir l’Etoile du Matin était-elle, comme sa femme Simone nous le suggère, une façon de rester en contact avec les siens?

Sur l’Etoile du Matin

Comme dans le dernier des Justes, André Schwartz-Bart évoque la traversée des siècles d’une famille polonaise, les Schuster, qui traverse les persécutions jusqu’au destin du petit fils, Haim, hébergé dans le ghetto de Varsovie chez le docteur Korczak, puis déporté à Auschwitz. A l’instar des autres survivants de la Shoah, Haïm porte en lui la tragédie des siens et cette interrogation  Mais un individu peut-il porter le deuil de tout un peuple ?