Les galeries d’art à Paris sous l’Occupation

Emission du 19 mars 2017: notre invitée est Emmanuelle Polack,  historienne, spécialiste du marché de l’art sous l’occupation, qui a coordonné avec Yves Chevrefils Desbiolles le dernier numéro de la revue Archives Juives, intitulé juifs et marché de l’art en contexte de guerre au XX siècle, qui paraît avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

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Les enfants otages de Bergen Belsen

Nous recevons aujourd’hui Teri Wehn Damisch, réalisatrice, pour son film « les enfants otages de Bergen-Belsen« , qui sera présenté en avant-première au Mémorial de la Shoah le 23 mars à 19H30.

Une émission animée par Kristel le Pollotec

enfants_bergen-2Ce documentaire retrace l’histoire des femmes et des enfants de prisonniers de guerre français d’ascendance juive durant la Seconde Guerre mondiale. Bien que protégés par la Convention de Genève, ils furent déportés comme otages en 1944 et enfermés au « camp de l’étoile » à Bergen-Belsen. Ces enfants juifs échapperont à l’extermination.

Face à des images issues d’archives historiques et personnelles, d’anciens déportés témoignent de leur expérience et racontent leur histoire singulière.

Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Avant-première

Jeudi 21 mars 2013, 19h30

Rencontre animée par Katy Hazan, historienne, responsable du service Archives et Histoire de l’OSE.

En présence d’Anna Brandsdorfer, Francine Christophe, Rosette Doncourt, Victor Perahia, Samuel Pintel, Léon Placek, Daniel Régent, Jacques Saurel, Denise Schuhmann et Maurice Zylberstein, témoins, Raymond Riquier, coauteur et Teri Wehn Damisch, réalisatrice.

Mémorial de la Shoah
17, rue Geoffroy-l’Asnier
75004 Paris
Réservation

Les Juifs d’Algérie pendant la seconde guerre mondiale

A l’occasion de la prochaine diffusion de la Loi de mon pays, réalisé par Dominique Ladoge, nous rediffusons l’entretien mené avec  Serge Lascar, scénariste du film.

Mar. 3 juillet 2012, 20h35 – France 3 – Oran 1940. Trois adolescents, Benjamin, Kateb et Antoine partagent la même passion : le football. L’un est juif, l’autre musulman et le troisième chrétien. Ils sont liés par une profonde amitié et vivent leur jeunesse dans l’insouciance jusqu’au jour où Vichy abroge le décret Crémieux. Benjamin perd alors ce que Kateb n’a jamais réussi à obtenir : la nationalité française. Mais pour Kateb, à quoi bon être français ? Et voilà qu’une question apparemment abstraite prend dans l’histoire de ces jeunes gens une résonance terriblement concrète. Aura-t-elle raison de leur amitié ?

Avec Alexandre Hamidi, Noam Morgensztern, Azdine Keloua, Charlotte de Turckheim, Marthe Villalonga et Bernard Blancan

Les trois acteurs principaux, Alexandre Hamidi, Noam Morgensztern et Azdine Keloua, ont reçu le Prix jeune espoir masculin au 12e Festival de la Fiction TV qui s’est tenu du 8 au 12 septembre 2010 à La Rochelle.

Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Vassili Grossman: les années de guerre

Vassili Grossman, un écrivain de combat. C’est le titre de l’exceptionnelle biographie parue aux éditions du Seuil et réalisée par Myriam Anissimov, notre invitée, qui retrace la vie et l’itinéraire intellectuel de l’auteur de Vie et destin, expliquant comment la découverte de la Shoah, des massacres commis par les Einsatzgruppen sur le front de l’Est transforment Vassili Grossman en écrivain juif, engagé, bientôt soumis à l’antisémitisme profond du régime soviétique et à la censure.

Au terme d’une minutieuse enquête, menée en Russie, en Ukraine et en Israël, Myriam Anissimov nous offre le compte rendu détaillé du parcours de Vassili Grossman (1905-1964). Les années de guerre sont tout à fait capitales dans la compréhension de l’itinéraire de Vassili Grossman. Correspondant de guerre, il vit à la fois les moments les plus importants du front, notamment la bataille de Stalingrad, mais surtout découvre les massacres commis par les Einsatzgruppen, qui ont décimé l’ensemble de la population juive d’Ukraine, notamment de Berditchev sa ville natale, où vivait sa mère, mais aussi de Babi Yar, où 50 000 juifs de Kiev ont été assassinés. En 1944, il est l’un des premiers à entrer dans Maidanek et Treblinka. Il participe à l’entreprise de collecte de témoignages de crimes nazis en URSS, qui aboutira au Livre noir, initié par le Comité juif antifasciste, qui servira de preuve au procès de Nuremberg.

En retraçant l’extraordinaire destin d’un écrivain (chimiste de profession) d’abord célébré par les autorités, puis de plus en plus critique à mesure qu’il prend conscience de la stratégie totalitaire et sanglante du stalinisme et surtout lorsqu’il devient lui-même victime de l’antisémitisme, Myriam Anissimov raconte toute l’histoire de l’ancienne URSS.

Grossman mourra sans avoir assisté à la publication de son ouvrage fondamental, document exceptionnel sur la manipulation et la destruction des individus, au nom d’un hypothétique bien collectif. La maladie aura raison de sa résistance et c’est grâce à la ténacité de ses proches et amis que son chef-d’oeuvre sera publié.

Myriam Anissimov est née en 1943 dans un camp de réfugiés en Suisse. D’origine polonaise, elle est l’auteur de plusieurs romans dont La Soie et les Cendres (Payot), Dans la plus stricte intimité (L’Olivier), Le Marida (Julliard), Sa Majesté la Mort (Seuil) et des biographies de référence de Primo Levi (Lattès) et Romain Gary (Denoël).

Ce livre a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Myriam Anissimov présentera son livre mardi 26 juin à 19h au Mémorial de la Shoah dans le cadre du festival des cultures juives.

- Lire un extrait du livre sur le site des éditions du Seuil.

- A voir sur le site Akadem, la conférence consacrée à Vassili Grossman organisée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris en avril 2012.

- Commander le livre via le site www.placedeslibraires.fr.