A l’occasion de la projection organisée par l’Alliance israélite universelle de La Loi de mon pays, réalisé par Dominique Ladoge, nous recevons cette semaine Serge Lascar, scénariste de ce film, le premier à évoquer la façon dont les Juifs d’Algérie vécurent la révocation du décret Crémieux pendant la Seconde Guerre mondiale
Emission animée par Perrine Kervran
Oran 1940. Trois adolescents, Benjamin, Kateb et Antoine partagent la même passion : le football. L’un est juif, l’autre musulman et le troisième chrétien. Ils sont liés par une profonde amitié et vivent leur jeunesse dans l’insouciance jusqu’au jour où Vichy abroge le décret Crémieux. Benjamin perd alors ce que Kateb n’a jamais réussi à obtenir : la nationalité française. Mais pour Kateb, à quoi bon être français ? Et voilà qu’une question apparemment abstraite prend dans l’histoire de ces jeunes gens une résonance terriblement concrète. Aura-t-elle raison de leur amitié ?
Avec Alexandre Hamidi, Noam Morgensztern, Azdine Keloua, Charlotte de Turckheim, Marthe Villalonga et Bernard Blancan
Les trois acteurs principaux, Alexandre Hamidi, Noam Morgensztern et Azdine Keloua, ont reçu le Prix jeune espoir masculin au 12e Festival de la Fiction TV qui s’est tenu du 8 au 12 septembre 2010 à La Rochelle.
Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Avant-première
Mercredi 29 juin 2011, 20h30
Centre Alliance Edmond J. Safra
6 bis, rue Michel-Ange
75 016 Paris
Nouvelle projection
Mardi 14 décembre 2011
Projection
Mercredi 14 décembre 2011 à 19h30
Maison du Barreau
2 rue Harlay 75001 Paris
Avant-première organisée par la Fédération de Paris de la Licra
En présence de l’équipe du film, la projection sera suivie d’un débat animé par sa productrice et la Licra Paris.
Diffusion : prochainement sur France 3
cier SS, chargé d’éradiquer la Résistance et de déporter les Juifs entre 1942 et 1944, Klaus Barbie a été arrêté après quarante ans de cavale. Les crimes de guerre liés à son action contre la Résistance (et notamment contre Jean Moulin) étant prescrits, il est poursuivi principalement pour sa responsabilité dans la rafle du 9 février 1943 rue Ste Catherine à Lyon, la rafle des enfants d’Izieu du 6 avril 1944, et le convoi de déportation du 11 août 1944. Le 4 juillet 1987, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Pendant 4 mois à partir d’avril 1961 s’est tenu à Jérusalem le procès de celui qui a organisé le transport des Juifs vers la mort: Adolf Eichmann, celui que Ben Gourion a présenté à l’époque comme l’architecte de la Solution finale. A l’initiative d’Annette Wieviorka, ce film, qu’elle a co-écrit avec Michaël Prazan, permet, au delà du procès de l’homme, de remettre au centre de la réflexion la question du témoignage des rescapés de la Shoah.