Emission du 5 février 2017: invité Serge Bromberg, directeur de Lobster Films, qui a restauré l’ensemble des films yiddish présentés dans ce coffret, permettant à tous d’accéder à ce patrimoine unique.
Emission du 5 février 2017: invité Serge Bromberg, directeur de Lobster Films, qui a restauré l’ensemble des films yiddish présentés dans ce coffret, permettant à tous d’accéder à ce patrimoine unique.
Nous recevons cette semaine Fanny Schulmann, une des commissaires de l’exposition Arnold Schönberg, peindre l’âme, qui se tient actuellement au Musée d’art et d’histoire du judaïsme jusqu’au dimanche 29 janvier 2017.
Du mer. 28 sept. 2016 au dim. 29 janv. 2017- MAHJ, Paris – Compositeur, théoricien et enseignant, poète, chef de file de la Seconde École de Vienne, inventeur du dodécaphonisme, Arnold Schönberg (1874-1951) eut également une activité de peintre. Il réalise, à partir de décembre 1908 et pendant quelques années, une œuvre hors norme, dans laquelle autoportraits et portraits de ses proches voisinent avec ce qu’il intitulait des Regards – sortes de visions hallucinées –, des caricatures, des scènes de nature ou des études de décor pour ses opéras.
Débutant à un moment charnière de son travail de compositeur, cette démarche picturale a valeur de journal.
L’exposition, conçue en étroite collaboration avec le Centre Arnold Schönberg à Vienne, est la première manifestation parisienne consacrée à Schönberg peintre, depuis celle du musée d’Art moderne de la ville de Paris en 1995.
Bénéficiant de prêts exceptionnels, elle met en lumière, à travers 300 œuvres et documents, la qualité singulière de cette production, en la situant dans son contexte artistique viennois, avec des œuvres de Richard Gerstl, Egon Schiele, Oskar Kokoschka ou Max Oppenheimer.
Par un choix de travaux contemporains de Kandinsky, elle rappelle les liens entre les deux créateurs, unis dans leur art par une approche conjointe des pratiques musicales et picturales.
Cette exposition aborde également la relation tourmentée que Schönberg entretient avec sa judéité. Converti au protestantisme en 1898, il revient au judaïsme à Paris en 1933, avant son exil aux États-Unis. L’exposition pose un regard renouvelé sur le compositeur, en observant sa trajectoire, à la croisée des champs artistiques et des préoccupations politiques, culturelles et religieuses qui ont innervé son œuvre.
Cette exposition reçoit le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Plus d’information sur le site du musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Du mercredi 28 septembre 2016 au dimanche 29 janvier 2017
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple 75003 Paris
Autour de l’exposition : concerts, rencontres et activités pédagogiques
Tarifs et réservations
Cette semaine, notre invitée est Hélène Roussel, germaniste, chercheuse sur l’exil allemand des années 1933-1945, à l’occasion de l’exposition sur Lore krüger au Musée d’art et d’histoire du judaïsme et de la soirée consacrée à Lore Kruger et à Anna Seghers au Mahj le 25 mai 2016.
Cette semaine, notre invitée est Sylvie Harburger, fille du peintre Francis Harburger. Elle vient en effet de publier le catalogue raisonné de l’oeuvre de Francis Harburger, et nous parle de ses recherches sur les oeuvres spoliées pendant la Seconde guerre mondiale.
Voir aussi sur Akadem, la conférence tenue à la médiathèque de l’Alliance israélite universelle avec Sylvie HArburger et Jean-Claude Kuperminc