Hitler mon voisin

Nous recevons cette semaine Bertil Scali, journaliste, éditeur, et co-réalisateur du film « Hitler, mon voisin »  avec François Bordes, un film qui sera diffusé le 24 janvier prochain à 20h45 sur la chaîne Planète, en même temps que sort le livre du même nom, publié aux éditions Michel Lafon.

Emission animée par Kristel le Pollotec

Edgar 12 ansC’est l’histoire d’Edgar Feuchtwanger, le neveau de Lion Feuchtwanger, l’auteur du célèbre Juif Süss. Edgar avait cinq ans en 1929, au moment où Hitler emménage dans l’immeuble situé juste en face de chez lui, Prinzregentenplatz à Munich. Comme il le dit lui-même dans ce documentaire, il se trouve alors dans l’œil du cyclone qui va déferler quelques années plus tard sur l’Europe. Le documentaire suit Edgar Feuchtwanger depuis la Grande-Bretagne, où il vit, jusqu’à Munich,  où il revient pour la première fois depuis 73 ans dans la maison de son enfance, depuis qu’il a fui l’Allemagne nazie en 1939. Ce retour en Allemagne est bien évidemment l’occasion d’un retour sur un passé douloureux pour Edgar Feuchtwanger, mais aussi l’occasion de réexaminer l’histoire avec en même temps le regard de l’enfant et la distance de l’historien.

Cahier

J’ai rêvé d’Arménie

Nous recevons aujourd’hui Jean-Pierre Carlon pour son documentaire « J’ai rêvé d’Arménie », réalisé avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, et qui sera diffusé le 17 décembre sur France 3.

Une émission présentée par Kristel le Pollotec

Aram45Le génocide arménien  a eu lieu en 1915, il y aura bientôt cent ans. Aujourd’hui encore, la Turquie refuse toujours de le reconnaître et en France la question de la  répression par la loi de la négation du génocide  fait toujours polémique, comme en témoignent  les débats houleux autour du projet de loi qui ont eu lieu en janvier 2012. Ce film de Jean-Pierre Carlon, donne la parole à plusieurs générations issues de la diaspora arménienne. La génération directement confrontée au génocide, notamment le témoignage poignant d’Ovsanna Kaloustiande, l’une des dernières survivantes du génocide de 1915, et les générations suivantes qui découvrent ou entretiennent cette mémoire toujours aussi présente. On les voit à Marseille, à Valence, à Paris, et jusqu’en Arménie, dans un récit qui retrace presque 100 ans d’histoire, depuis ce 24 avril 1915 : la violence du génocide, les longues marches jusqu’au désert de Syrie, l’arrivée en France, l’espoir d’un retour en 1947, l’Arménie soviétique, le tremblement de terre de 1989 et la guerre avec l’Azerbaïdjan, en 1991. C’est cette histoire qui va, au fil du siècle,  forger l’identité de la diaspora arménienne. C’est bien la construction de l’arménité que questionne ce documentaire, et, en filigrane, l’impossible retour pour cette diaspora, à la fois fière de son identité arménienne et en même temps complètement intégrée à la société française.

Produit par les Productions du Lagon et EJH Production, ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Diffusions TV

Sur France 3 Provence-Alpes & France 3 Côte d’Azur
Samedi 20 octobre 2012 à 15h20

Sur France 3
Lundi 17 décembre 2012 à 0h55 (nuit de lundi à mardi)

Arménie 18

On l’appelait Tommy

A l’occasion de la diffusion mardi 11 décembre à 20H30 sur la chaîne Histoire du documentaire « On l’appelait Tommy »,  réalisé par Philippe Freiling, nous recevons Alain Blottière, co auteur du film et auteur du livre le tombeau de Tommy (éditions Gallimard).

Une émission animée par Perrine Kervran

Thomas ElekNé à Budapest le 7 décembre 1924, Thomas Elek est recruté par les FTP-MOI en 1942. Il participe à plusieurs attentats contre les forces nazies d’occupation. Arrêté, Thomas est fusillé le 21 février 1944 au Mont-Valérien avec ses camarades du groupe Manouchian. Le film retrace le parcours d’un jeune homme d’aujourd’hui sur les traces de « Tommy ».

Dans Paris et sa banlieue, sur les lieux mêmes où il a vécu et accompli ses actes de résistance, le jeune homme – du même âge que Tommy – rencontre des témoins et se réfère à des documents d’époque évoquant le destin héroïque et bouleversant de Thomas Elek.

Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

- Commander le DVD auprès de CNRS Images

GroupeManouchian

Le Camp C de Compiègne

Le festival du film d’histoire de Compiègne diffuse pour la première fois mercredi 7 novembre  2012 le film de Marc Tavernier, notre invité cette semaine, consacré au camp des Juifs à Compiègne, le camp C.

Le Frontstalag 122 était le camp d’internement allemand de Compiègne-Royallieu. C’est dans cette ancienne caserne militaire qu’ont été enfermés, durant la seconde guerre mondiale, plus de 54 000 personnes : résistants,  ressortissants de puissances ennemies et juifs. 48 000 d’entre eux ont été déportés à l’Est, en Allemagne ou en Pologne, dans des camps de concentrations et d’extermination. Une majorité d’entre eux étaient passés par le camp C, réservé aux Juifs, et qui va devenir, au fil des années, l’antichambre des camps de la mort. Le camp C est une zone de non-droit dans un camp d’internement aux conditions déjà extrêmement difficiles où règnent le froid, la faim et la maladie, sans parler de la menace permanente des représailles et de la déportation. Isolés des autres internés par des rangées de barbelés, les Juifs n’ont pas droit aux colis, au courrier ni à l’aide de la Croix-rouge, pourtant présente dans le reste du camp. C’est leur histoire que nous raconte Marc Tavernier dans son film « Camp C, Compiègne-Royallieu », qui sera présenté mercredi 7 novembre dans le cadre du festival du film de Compiègne.

Ce documentaire a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

DVD

Commander le DVD auprès de la librairie du Mémorial de la Shoah.
A visiter

Mémorial de l’internement et de la déportation du camp de Royallieu
2 bis, avenue des Martyrs de la Liberté
60200 Compiègne