Emission du 22 septembre 2019: notre invité cette semaine est Ariel Schweitzer, historien du cinéma, critique et enseignant, qui a inspiré et dirigé pour le MAHJ et pour le Mémorial de la Shoah le cycle de projections « Israël, vues d’ailleurs »
D’Aleksander Ford à Susan Sontag en passant par Pier Paolo Pasolini, Chris Marker, Claude Lanzmann ou Chantal Akerman, Israël a inspiré de nombreux cinéastes étrangers. Offrant une profondeur de champ qui échappe souvent aux cinéastes israéliens, leur regard extérieur et singulier dessine le portrait complexe, lucide, parfois inquiet, de ce pays. Un choix de fictions et de documentaires, rares pour certains, illustrera l’évolution de ces regards portés sur Israël, des origines du cinéma jusqu’à nos jours.

Premier film parlant réalisé en hébreu, Sabra d’Aleksander Ford décrit avec une grande intensité dramatique la création d’une communauté agricole par des pionniers juifs au début du XXe siècle : la lutte contre les conditions climatiques, la recherche d’eau, les relations avec les voisins arabes. Les principaux rôles sont tenus par les acteurs du théâtre Habima de Tel-Aviv, dont la grande figure du théâtre israélien Hanna Robina.
Ce film tiré d’une histoire vraie se passe au Lycée Léon Blum de Créteil. Une enseignante d’Histoire-Géographie, jouée par Ariane Ascaride, décide de faire passer le Concours national de la Résistance et de la Déportation à sa classe de Seconde la plus faible et la plus difficile. Cette expérience va les transformer.
