Une vie nous sépare

Emission du 1er mars 2020 : nos invités sont Baptiste Antignani, réalisateur d’Une vie nous sépare, diffusé le 4 mars sur Canal + Family et le 6 avril sur France 3 et Myriam Weil, productrice.

Elle a 92 ans, elle est belle, elle est chic, et elle enchaîne les cigarettes. Il a 19 ans, les yeux verts, l’envie de comprendre, de déchirer un voile, de ressentir une émotion, de devenir cinéaste, enfin. Elle s’appelle Denise Holstein et a survécu aux camps de la mort. Il s’appelle Baptiste Antignani, sort à peine du lycée de Rouen où ils se sont assis sur les mêmes bancs, à 75 ans d’écart.
Après un voyage à Auschwitz avec sa classe, Baptiste décide de rencontrer cette dame dont son professeur d’histoire a écrit le numéro de téléphone au tableau, car il n’a pas  ressenti d’émotion lors de ce voyage. Devoir de mémoire, devoir d’émotion, est-ce si évident ?

Baptiste Antignani a fait de cette expérience son premier film, Une vie nous sépare, soutenu par la FMS, ainsi qu’un livre, paru aux éditions Fayard.

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baptiste et Denise

Sophie Nahum à la rencontre des derniers survivants d’Auschwitz

Emission du 21 janvier 2018: notre invitée est Sophie Nahum, productrice et réalisatrice de la web série « les derniers » , en accès libre sur Internet et qui a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Sophie Nahum présentera ce projet au Mémorial de la Shoah le dimanche 28 janvier à 11h, avec une projection de 3 épisodes inédits en présence des témoins, Armand Bulwa, Lucette Gejzenblozen et Victor Perahia.

Emission animée par Juliette Sénik et préparée par Rachel Rimmer

Ils sont les derniers survivants des camps, encore vivants aujourd’hui. La plupart d’entre eux ont déjà été longuement interviewés dans le cadre de tournages conservatoires, pour l’histoire, la mémoire et pour nourrir la recherche à venir. Mais ici, ils ne sont pas filmés sur fond noir, ils sont chez eux, ou dans leur maison de retraite, en compagnie de leurs enfants ou de leurs petits enfants. Ils se confient avec émotion et sincérité, sans langue de bois. Ils montrent ce qui compte pour eux, leurs photos, leurs écrits. On voit leur dernière demeure qui fut parfois la première, le temps qu’il fait dehors, leurs gestes, leur goût pour la décoration. On entend leur accent polonais, yiddish, hongrois, ou titi parisien. On prend du temps avec eux, mais le rythme est enlevé. Chaque film de cette websérie documentaire soutenue par la Fondation pour la mémoire de la Shoah est une rencontre qui dure à peine 10 minutes.

A voir sur le site Les derniers.org

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Esther-Sarah

 

L’histoire de l’amour, un film de Radu Mihailenu

Cette semaine, notre invité est Radu mihailenu, réalisateur, pour son nouveau film, l’Histoire de l’Amour, inspiré du roman de Nicole Krauss.

Au cinéma le mer. 9 nov. 2016 – New York, de nos jours, Léo, un vieux juif polonais immigré, espiègle et drôle, vit dans le souvenir de « la femme la plus aimée au monde », le grand amour de sa vie. À l’autre bout de la ville, Alma, dans la fougue d’une adolescence pleine de passion, découvre l’amour pour la première fois. Rien ne semble lier Leo à Alma. Et pourtant… De la Pologne des années 30 à Central Park aujourd’hui, le manuscrit d’un livre, L’Histoire de l’amour, va voyager à travers le temps et les continents pour unir leurs destinées.

Avec Derek Jacobi, Sophie Nélisse, Gemma Arterton et Elliott Gould

D’après le roman L’Histoire de l’amour de Nicole Krauss (Gallimard, 2006)

Fiction, France / Canada, 2016, 2h14, 2.4.7 Films / Oï Oï Oï Productions, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.


Sortie en France le mercredi 9 novembre 2016

J’ai de la chance

« Moissac, c’est une maison d’enfants un peu spéciale, parce que Shatta était spéciale. Moissac, c’était une forteresse de la joie, qui nous protégeait des menaces. Et surtout, c’était une vraie famille. Il y avait deux choses primordiales : qu’aucun enfant ne soit déporté et nourrir tout le monde. Ca a marché ! ». Ce texte est extrait de « J’ai de la chance », une pièce écrite et interprétée par Laurence Masliah, actuellement à l’affiche au théâtre Lucernaire à Paris jusqu’au 4 janvier. Pour en parler, nous recevons cette semaine Laurence Masliah, auteur et comédienne et Jean-Claude Simon, qui est le fils de Shatta et Bouli Simon qui dirigeaient la maison d’enfants de Moissac.

Laurence masliah J'ai de la chance

Sur scène Laurence Masliah incarne Germaine, une grand-mère amoureuse de la langue française et couturière hors pair, mais qui perd un peu le fil. Le fil, justement, c’est l’histoire de Moissac, cette maison d’enfants des EIF, les Eclaireurs israélites de France. Une maison dirigée par Shatta et Bouli Simon, qui sont vos parents, Jean-Claude Simon, et qui a servi de refuge à plus de 500 enfants juifs, au départ des réfugiés de la région parisienne et d’Alsace Lorraine, puis des enfants sortis par l’OSE et les EI des camps d’internement du sud de la France, avant la fermeture de la maison en 43 et la prise en charge des enfants à travers diverses filières de sauvetage.

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Cette pièce a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Dossier de présentation (pdf)

Représentations

Du mercredi 30 octobre 2013 au samedi 4 janvier 2014
Du mardi au samedi à 19h

Théâtre du Lucernaire
53 rue Notre-Dame des Champs
75006 Paris
Tarifs – Plein : 25 € / Seniors : 20 € / Réduit (- de 26 ans, chômeurs) : 15 € – Enfant jusqu’à 12 ans : 10 €
Billeterie : 01 45 44 57 34 ou en ligne

Distribution

Auteur : Laurence Masliah avec la collaboration de Marina Tomé
Mise en scène : Patrick Haggiag
Dramaturgie : Mariette Navarro
Avec : Laurence Masliah

Production : En votre compagnie

Durée : 1h10

Shatta et Bouli Simon