Nous recevons aujourd’hui Teri Wehn Damisch, réalisatrice, pour son film « les enfants otages de Bergen-Belsen« , qui sera présenté en avant-première au Mémorial de la Shoah le 23 mars à 19H30.
Une émission animée par Kristel le Pollotec
Ce documentaire retrace l’histoire des femmes et des enfants de prisonniers de guerre français d’ascendance juive durant la Seconde Guerre mondiale. Bien que protégés par la Convention de Genève, ils furent déportés comme otages en 1944 et enfermés au « camp de l’étoile » à Bergen-Belsen. Ces enfants juifs échapperont à l’extermination.
Face à des images issues d’archives historiques et personnelles, d’anciens déportés témoignent de leur expérience et racontent leur histoire singulière.
Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Avant-première
Jeudi 21 mars 2013, 19h30
Rencontre animée par Katy Hazan, historienne, responsable du service Archives et Histoire de l’OSE.
En présence d’Anna Brandsdorfer, Francine Christophe, Rosette Doncourt, Victor Perahia, Samuel Pintel, Léon Placek, Daniel Régent, Jacques Saurel, Denise Schuhmann et Maurice Zylberstein, témoins, Raymond Riquier, coauteur et Teri Wehn Damisch, réalisatrice.
Mémorial de la Shoah
17, rue Geoffroy-l’Asnier
75004 Paris Réservation
Invité de cette semaine, Georges Bensoussan, historien, directeur de la Revue d’histoire de la Shoah, à propos du numéro 192 intitulé « Catholiques et Protestants français après la Shoah » jv/juin 2010.
Rediffusion de l’émission « Mémoires Vives » du 20 juin 2010, animée par Vincent Lemerre
Notre invité cette semaine est Tal Bruttmann, historien, auteur de nombreux travaux sur les spoliations, et commissaire scientifique de l’exposition « La spoliation des juifs : une politique d’Etat, 1940-1944 » qui est présentée au Mémorial de la Shoah à Paris jusqu’au 29 septembre prochain.
Une émission animée par Kristel le Pollotec
À partir de 1933 dans le Reich, les campagnes de boycott des entreprises appartenant aux Juifs et les expropriations sauvages se multiplient. Cette politique, fondée sur un dispositif légal, se généralise. Elle est bientôt exportée dans les territoires occupés et adoptée par les régimes alliés au Reich, à l’instar de Vichy.
L’État français en intègre dès 1940 les principes dans le cadre de sa politique antisémite. Il promulgue à cet effet un arsenal législatif spécifique visant à « éliminer toute influence juive dans l’économie nationale » (loi du 22 juillet 1941). La spoliation systématique des entreprises et des biens appartenant aux Juifs est ainsi engagée sur l’ensemble du territoire français.
De l’identification des Juifs et de leurs biens jusqu’à l’ « aryanisation » de ces derniers par la vente ou la liquidation, c’est un processus administratif efficace qui est mis en place, impliquant non seulement un nombre important d’administrations de l’État français, mais également de larges pans de la société.
En France, et plus largement en Europe, les spoliations furent un rouage essentiel du processus d’exclusion, qui facilita par la suite la mise en œuvre de la « Solution finale de la Question juive ».
En s’appuyant sur de nombreux documents provenant notamment des fonds des Archives nationales et départementales, l’exposition propose d’expliquer les bases et les rouages de cette politique d’État, en la réinscrivant dans le contexte de l’Europe nazie.
Exposition
Du mercredi 30 janvier au dimanche 29 septembre 2013
Mémorial de la Shoah
17, rue Geoffroy-l’Asnier
75004 Paris
Evian 38: la conférence de la peur, c’est le titre du documentaire de Michel Vuillermet diffusé le 26 février 2013 sur France 3, qui évoque la conférence d’Evian, qui est souvent perçue comme le moment inaugural de l’abandon des Juifs. Pour en parler, Catherine Nicault, professeur à l’Université Paris I, et conseillère historique du film.
(Rediffusion)
Le 13 mars 1938, les troupes d’Hitler entrent dans Vienne. L’édification du grand Reich est en route. Devant le drame vécu par les persécutés du régime nazi qui cherchent à fuir leur pays en masse, et sous la pression de l’opinion publique, Franklin D. Roosevelt, Président des Etats-Unis, invite les démocraties à un comité intergouvernemental pour les réfugiés en juillet 1938 à Evian-Les-Bains. 32 nations répondent à l’appel.
Myron Taylor intervient immédiatement après Henri Bérenger le mercredi 6 juillet 1938
Cependant, après 10 jours de tractations, l’impuissance des démocraties est patente et aucune solution n’est trouvée. Les réfugiés juifs allemands et autrichiens sont livrés à leur sort.
Crédits
Le film Evian 38: la conférence de la peur a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Avec la collaboration de : Catherine Nicault, Laure Schindler-Levine et Paul Schaffer
Auteurs : Stéphanie Roussel, Michel Vuillermet, Ilos Yannakakis
Montage : Fabrice Salinié – Musique : Yan Volsy
Caméra : Philippe Chesneau
Son : Jean-Christophe Caron