Le mémorial du camp de Rivesaltes

Emission du 8 décembre 2019: notre invitée est Françoise Roux, administratrice générale  du Mémorial du camp de Rivesaltes, qui appartient au réseau des lieux de mémoire coordonné par le Mémorial de la Shoah. Entre le 15 janvier 1941 et le 25 novembre 1942, 1334 hommes, femmes et enfants issus de communautés tsiganes ont été internés au camp de Rivesaltes. Le Mémorial leur rend hommage à travers une nouvelle exposition temporaire, Mémoire rom, sur l’histoire de la culture, des persécutions et du génocide des roms aux XXe et XXIe siècles, en partenariat avec la fondation Yahad-in Unum.

971_112_Memoire-Rom-ok

© Aleksey Kasyanov, Yahad-in Unum

Dessins assassins ou la corrosion antisémite en Europe (1886-1945)

Emission du 21 mai 2017: notre invité est Denis Peschanski, historien, président du Conseil Scientifique du mémorial de Caen, où se tient actuellement une exposition issue de la collection d’Arthur Langerman, Dessins assassins ou la corrosion antisémite en Europe.

En savoir plus

Arthur Langerman

Stéphane Grimaldi, le directeur du Mémorial de Caen (à g.) et Arthur Langerman (à dr). © CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Ouverture du Mémorial de Rivesaltes

Nous recevons aujourd’hui Denis Peschanski, historien et président du conseil scientifique du mémorial de Rivesaltes qui sera inauguré le 16 octobre prochain en présence du Premier Ministre Manuel Valls.

memorial rivesaltes Le Mémorial du camp de Rivesaltes se propose de rappeler le souvenir des différentes communautés qui se sont succédé sur cet camp ancien militaire du Sud de la France: Espagnols, Juifs et tsiganes, de 1941 à 1942, soit 17500 personnes internées dans ce camp de la zone dite « libre », puis harkis en 1962.

RvesaltesLe projet de ce mémorial est né dans les années 90, à l’initiative de Claude Delmas, Claude Vauchez et Serge Klarsfeld et il a fallu presque 20 ans pour qu’il voit enfin le jour, grâce notamment à l’impulsion de Christian Bourquin, qui a porté ce projet avec le Conseil Général des Pyrénées orientales et la Région Languedoc Roussillon, et qui s’est éteint l’année dernière avant que le site ne soit inauguré.

C’est l’architecte Rudy Ricciotti, à qui l’on doit déjà le Mucem à Marseille, qui a conçu, au milieu des ruines du camp, ce mémorial de béton de 210 mètres de long et de 3000 m2 d’espace intérieur et qui abritera salles pédagogiques, auditorium et expositions permanentes et temporaires.

baraquetmemorial