Rediffusion de l’émission de janvier 2012 en hommage à Joseph Bialot, écrivain, grand prix du roman policier, décédé en décembre 2012.
Joseph Bialot est l’un des rares Français qui était dans le camp et non dans les marches de la mort le jour de la « libération » d’Auschwitz par les Soviétiques. Entre le départ des SS et l’arrivée des libérateurs, les prisonniers de l’enceinte concentrationnaire ont vécu un purgatoire indéfinissable, jamais oublié et qui permet à l’auteur de raconter « sa » déportation, depuis le jour de 1944 où, à vingt ans, courant sous la menace d’une rafale de mitrailleuse, il a «cessé de faire partie du monde normal » pour revêtir une nouvelle peau : celle du déporté…
Après « soixante-cinq ans de fausse résurrection », Joseph Bialot évoque les six mois qu’il a passé à Auschwitz, mais aussi le réapprentissage de la vie, d’abord à Cracovie puis à Paris et, dans un long avant-propos, la « prolifération d’autres feux » depuis le jour de 1945 où les crématoires se sont éteints…

- Crédit: Sébastien SORIANO / Le Figaro

Qui étaient les fondateurs de l’OSE, quel était le but de cette organisation et surtout quelle est son histoire? C’est cette histoire que raconte l’exposition organisée dans le cadre du centenaire de l’organisation, que l’on peut voir au Musée d’histoire de la médecine. Une exposition qui retrace le parcours de ces médecins juifs qui, saisis par la pauvreté et les difficultés des populations juives et pauvres de Russie, ont mis sur pied des organes de soin et de prévention, des campagnes d’éducation, des centres de vacances, convaincus qu’il fallait, comme on disait au début du siècle, régénérer les Juifs pour en faire un peuple fort, sain, et bien éduqué. L’OSE accompagne les mouvements de migration des Juifs de Russie, s’implante à Berlin, Genève puis en France. Avec son savoir-faire, elle répond aux besoins nouveaux en organisant notamment des maisons d’enfants et en s’investissant dans le travail social et le sauvetage des enfants.