Témoignage de Christian de Monbrison

Bonjour, nous recevons aujourd’hui Christian de Monbrison, dont le témoignage a été  enregistré et collecté par l’INA en partenariat avec la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Christian de Monbrison  né en 1929, d’un père issu d’une longue lignée protestante et d’une mère Cahen d’Anvers, est caché au Chambon-sur-Lignon à partir de 1942.

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Ecouter le témoignage de Christian de Monbrison : http://grands-entretiens.ina.fr/video/Shoah/Monbrison

Christian de Monbrison a publié ses mémoires aux éditions l’Harmattan sous le titre: vie d’un homme d’hier, d’aujourd’hui et…  juste un peu plus.

Son père a créé, avant la guerre, le collège de Quincy-Sous-Sénart, destiné tout d’abord aux jeunes filles russes blanches, et qui va, dés 1939 accueillir des enfants juifs, par l’intermédiaire de l’OSE. Il recevra la médaille de Juste parmi les Nations.

 

J.D. Kirszenbaum: la génération perdue

Bonjour, nous recevons  aujourd’hui Nathan Diament pour le livre qu’il a consacré à son oncle, le peintre J. D. Kirszenbaum et qui vient de paraître chez Somogy Editions d’Art avec le soutien de la fondation pour la mémoire de la Shoah.

Une émission présentée par Kristel le Pollotec

les villageois juifs accueillant le Messie, 1937, collection du Musée d'Israël
les villageois juifs accueillant le Messie, 1937, collection du Musée d’Israël

Cet ouvrage est  un livre d’art avec de nombreuses reproductions des œuvres de ce peintre  né en Pologne en 1900 et mort en 1954 à Paris, formé à l’école du Bauhaus en Allemagne dans les années 20 et représentant de l’école de Paris dans les années 30. Quelques unes de ces œuvres avaient d’ailleurs été montrées à paris dans l’exposition « Montparnasse déporté » en 2005, une exposition également soutenue par la Fondation.  Kirszenbaum a survécu à la Shoah mais son oeuvre a été largement détruite. Grâce à Nathan Diament, on peut la découvrir aujourd’hui.

l’inauguration du Mémorial de Drancy

Le 21 septembre 2012, le Président de la République, François Hollande, a inauguré le Mémorial de la Shoah à Drancy, un nouveau lieu d’histoire et d’éducation situé face à la Cité de la Muette. Réalisé à l’initiative et grâce au soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, ce centre a pour vocation de présenter l’histoire du camp de Drancy. Invités de cette émission spéciale, David de Rothschild, président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et Philippe Allouche, son directeur général.

Copyright FMS Pierre Marquis

Le Mémorial de la Shoah Drancy, c’est un bâtiment contemporain aux parois de verre conçu par l’architecte Roger Diener, situé en face de la cité de la Muette, qui a servi de camp d’internement et de transit, l’antichambre de la mort pour la grande majorité des déportés juifs de France. Intégralement financé par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, ce lieu est un complément du Mémorial de la Shoah à Paris, et sera un moyen de médiation entre l’ancien camp et le public, un lieu pédagogique et un lieu de transmission de l’histoire de ce camp d’où 63 000 Juifs ont été déportés vers les camps d’extermination nazis.

Informations complémentaires

Créée en 2000, La Fondation pour la Mémoire de la Shoah a pour dotation les fonds spoliés aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Avec les produits de cette dotation, elle finance le Mémorial de la Shoah, le nouveau centre de Drancy et des projets dans les domaines de la solidarité avec les survivants, l’histoire, la mémoire, l’éducation et la transmission de la culture juive. La Fondation pour la Mémoire de la Shoah a soutenu ainsi 2400 projets depuis sa création.

Le Mémorial de la Shoah à Paris

Inauguré par le président de la République Jacques Chirac, le « nouveau »
Mémorial de la Shoah a ouvert au public le 27 janvier 2005 à l’occasion du
soixantième anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz -Birkenau. Situé à Paris dans le quartier historique du Marais, c’est aujourd’hui l’institution de référence en Europe sur l’histoire de la Shoah et nous avons le plaisir d’accueillir pour en parler Eric de Rothschild, Président du Mémorial de la Shoah.

Comprendre le passé pour éclairer l’avenir, telle est la vocation de ce lieu, à la fois musée, centre de documentation et lieu de mémoire.
Une institution qui a elle même une histoire exceptionnelle, puisqu’elle a été créé pendant la guerre, pour rassembler des preuves de la persécution des Juifs.

Eric de Rothschild. Credit: Sandra Saragoussi/ Mémorial de la Shoah

Depuis la création de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, le Mémorial a été doté de nouvelles ressources qui ont pu lui permettre de se développer, de refondre les espaces d’exposition permanente, d’accueillir des expositions temporaires, des projections, des rencontres; d’ériger le Mur des Noms avec les Noms des 76000 Juifs déportés de France et l’Allée des Justes ; de proposer aussi des activités pédagogiques (accueil des scolaires, formation des enseignants et d’autres publics, voyages à Auschwitz-Birkeanau); et d’enrichir ses fonds d’archives, en recueillant encore les lettres, les photographies, les archives personnelles des Juifs avant, pendant et après la Shoah.