Emission du 19 juillet 2020: notre invitée est Esther Hoffenberg,réalisatrice et productrice, à l’occasion de la sortie prochaine d’un coffret DVD édité par Doriane Film avec deux de ses films consacrés à la transmission de la Shoah: comme si c’était hier, un des premiers films sur le sauvetage des enfants juifs en Belgique et Récits de Sam, entretien avec son père, Sam Hoffenberg, rescapé d’Auschwitz.
Une projection aura lieu au Centre Wallonie Bruxelles le 3 novembre 2020 à 18h.
Emission du 3 novembre 2019: notre invité est Théo Ivanez, réalisateur du film laBabel des enfants perdus, qui évoque l’histoire du cloître d’Indersdoff, dans lequel les enfants orphelins ont été accueillis après la Seconde guerre mondiale. Le film sera projeté en avant-première au Mémorial de la Shoah le 17 novembre 2019 à 16h30 en présence du réalisateur et de Marion Feldman, professeur de psychopathologie, spécialiste des enfants cachés.
Émission du 25 juin 2017 avec Marion Feldman, maître de conférence en psychologie et Katy Hazan, historienne, à l’occasion de la parution du livre Histoires secrètes, les enfants juifs et l’assistance publique, publié avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Émission du 18 juin 2017 avec notre invitée est Hélène Gutkowski, qui a recueilli 30 témoignages croisés d’anciens enfants cachés en France vivant aujourd’hui en Argentine. Ce travail collectif débouche sur une publication en deux volumes, dans la collection « Témoignages de la Shoah » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Extrait de l’intervention de l’ancien ambassadeur français en Argentine Frédéric du Laurens lors de la présentation au Mémorial de la Shoah :
« Il y a deux livres en un, le premier retrace en deux longs chapitres l’histoire de la présence juive en Argentine. Cette histoire est décrite en 70 pages fort bien documentées et illustrées. Cette histoire est évidemment dans l’ensemble bien connue des Argentins eux-mêmes. Je le dis tout de même avec prudence car, par exemple, moi-même j’ignorais qu’il y avait eu un pogrom à Buenos Aires, en janvier 1919 ! En revanche cette histoire de la présence juive en Argentine est très souvent ignorée en Europe, notamment en France.
Le second livre, de loin le plus long et le plus substantiel, est composé de neuf chapitres, consacrés un à un aux « témoignages des survivants » (le second volume du livre d’Hélène Gutkowski ajoutera à ces 9 témoignages d’autres recueillis ultérieurement).
Je vous laisse découvrir ces récits qu’on lit avec émotion et souvent même de façon haletante. Et je me limiterai à partager avec vous les observations générales que je me suis faites de « l’enchaînement » de ces témoignages, une fois refermé ce gros ouvrage.
D’une façon qui, je dois l’avouer, m’a surpris, il est un mot qui revient sans cesse pour qualifier ces situations où tout semble perdu et où pourtant triomphe la vie, la survie : c’est le mot de « miracle ». Tous les témoins-survivants l’emploient, des dizaines de fois. Nous sommes là à la charnière du sensible et du merveilleux, du raisonnable et de l’impensé, du rationnel et de l’incompréhensible, de la fatalité et de l’inattendu. Au-delà de la rigueur des récits dont j’ai vanté le mérite, s’ouvre ici un champ de méditation sur ce qui conduit nos vies. A chacun de nous de donner à ce mot le sens que lui dicte sa conscience. »