Cette semaine, notre invité est Pierre Lubek, Inspecteur général des finances et ayant occupé des fonctions de direction au sein de la SNCF. Auteur de nombreux rapports et articles sur la gestion publique, il signe avec La Shoah : hériter du silence, son premier livre, qui a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
 Editions des Rosiers – 2012 – Le non-dit parental sur la Shoah peut-il se mettre à parler ? La transmission de la mémoire des années noires de l’Occupation peut-elle être trompeuse ? L’auteur, né en 1943, découvre, soixante-dix ans après les faits, des lettres écrites par ses parents. Entrelaçant passé et présent, mémoire et histoire, questionnements et certitudes, il tente de comprendre, au-delà de l’idée qu’il s’en faisait et des pièges d’un langage codé, ce qui se joua vraiment, entre Paris – où vivaient ses grands-parents – et le Berry, où s’étaient réfugiés ses parents. Mais tenter de comprendre les drames et le silence qui les a recouverts, n’est-ce pas soulever de nouvelles questions aux réponses inaccessibles ?
Editions des Rosiers – 2012 – Le non-dit parental sur la Shoah peut-il se mettre à parler ? La transmission de la mémoire des années noires de l’Occupation peut-elle être trompeuse ? L’auteur, né en 1943, découvre, soixante-dix ans après les faits, des lettres écrites par ses parents. Entrelaçant passé et présent, mémoire et histoire, questionnements et certitudes, il tente de comprendre, au-delà de l’idée qu’il s’en faisait et des pièges d’un langage codé, ce qui se joua vraiment, entre Paris – où vivaient ses grands-parents – et le Berry, où s’étaient réfugiés ses parents. Mais tenter de comprendre les drames et le silence qui les a recouverts, n’est-ce pas soulever de nouvelles questions aux réponses inaccessibles ?
Par petites touches qui se font écho, entremêlant des souvenirs et des bribes éparses de témoignages, l’auteur évoque, entre Varsovie, Paris, Melbourne, New York, Los Angeles ou Caracas, les chemins familiaux de l’espoir ou de l’illusion de l’oubli, itinéraires souvent infléchis ou brisés par la Shoah : des histoires individuelles qui écrivent un pan de l’histoire universelle.
En passant de sa vision d’enfance de la déportation, qui ouvre le récit, à ses visites récentes à Auschwitz, qui le concluent, l’auteur livre aussi ses réflexions sur l’antisémitisme nazi, le crime de bureau, le silence des survivants, ainsi que sur la manière dont, à l’Est, on pratiqua pendant des décennies, par la discrétion ou le silence sur leur judéité, la captation des morts.
Pierre Lubek est Inspecteur général des finances et a occupé des fonctions de direction àla SNCF. Auteur de nombreux rapports et articles sur la gestion publique, il signe avec La Shoah : hériter du silence, son premier livre. Pierre Lubek est membre du Conseil d’administration de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
 Commander cet ouvrage auprès des éditions des Rosiers.
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Ce livre a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
 « Mère de guerre », c’est un texte poignant qui met en scène un fils, sur le point de mourir, qui est violemment partagé entre l’amour pour ses parents, qui sont morts en déportation et celui pour ceux qu’il appelle parâtre et marâtre,  un couple de belges âgés, qui l’ont sauvé de la mort en le recueillant chez eux, pendant la guerre. Cette thématique de la fidélité à ses origines est ici amplifiée, mise en perspective par le fait que les principaux protagonistes sont morts, les parents déportés et les parents adoptifs et qu’il faut maintenant pour le fils choisir qui il va rejoindre dans la mort, le parâtre et la marâtre qui ont droit à une sépulture ou ses parents qui ont été anéantis dans une mort anonyme. Cette métaphore de ce fils visité par ses morts amène une réflexion sur cette question de la fidélité qui ne cesse de se poser, à tous les âges de la vie.
« Mère de guerre », c’est un texte poignant qui met en scène un fils, sur le point de mourir, qui est violemment partagé entre l’amour pour ses parents, qui sont morts en déportation et celui pour ceux qu’il appelle parâtre et marâtre,  un couple de belges âgés, qui l’ont sauvé de la mort en le recueillant chez eux, pendant la guerre. Cette thématique de la fidélité à ses origines est ici amplifiée, mise en perspective par le fait que les principaux protagonistes sont morts, les parents déportés et les parents adoptifs et qu’il faut maintenant pour le fils choisir qui il va rejoindre dans la mort, le parâtre et la marâtre qui ont droit à une sépulture ou ses parents qui ont été anéantis dans une mort anonyme. Cette métaphore de ce fils visité par ses morts amène une réflexion sur cette question de la fidélité qui ne cesse de se poser, à tous les âges de la vie. 
  La nouvelle exposition permet de mieux valoriser les riches collections du Centre: plus d’une centaine d’objets et de documents d’archives pour la plupart inédits sont dévoilés au fil du parcours, par exemple le morceau du parachute avec lequel Jean Moulin a été parachuté dans la nuit du 1er au 2 janvier 1942 en Provence pour mener à bien la mission qui lui avait été confiée par le général de Gaulle, à savoir l’unification des principaux mouvements de résistance non communiste ou encore la table de travail de l’historien Marc Bloch, résistant à Lyon, auquel un espace du musée est dédié.
La nouvelle exposition permet de mieux valoriser les riches collections du Centre: plus d’une centaine d’objets et de documents d’archives pour la plupart inédits sont dévoilés au fil du parcours, par exemple le morceau du parachute avec lequel Jean Moulin a été parachuté dans la nuit du 1er au 2 janvier 1942 en Provence pour mener à bien la mission qui lui avait été confiée par le général de Gaulle, à savoir l’unification des principaux mouvements de résistance non communiste ou encore la table de travail de l’historien Marc Bloch, résistant à Lyon, auquel un espace du musée est dédié.